mardi 2 juin 2015

L'enracinement d'une vision écologique passe par les défis d'une relève!


La rencontre visant la répartition des responsabilités en regard du verdissement s'est tenue le mardi 12 mai. J'aurais souhaité qu'on y vienne en plus grand nombre...tout en devant admettre que la qualité des présences permettait d'ouvrir sur plusieurs volets de réflexion, notamment sur ce qui fait lien avec la cellule des participants et le projet verdissement de toute saison estivale.

J'ai profité de l'heure pour signaler ce besoin d'élargir la « cellule environnementale » laquelle, d'année en années, prend forme avec le marrainage/parrainage. Comme motif principal, j'ai mis en avant-plan le besoin de favoriser l'équilibre autour de tâches et défis, tout en favorisant le coude à coude pouvant engager vers la relève à travers l'esprit qu'on voudra bien donner à ce coude à coude.

Il faut aussi voir que ce territoire reste virtuellement ciblé par un vaste projet piloté par l'arrondissement. Je viens de faire référence à ce projet du parrainage des arbres mais aussi à ce projet de proximité,bien qu'encore à l'état latent et pourtant de notre voisinage immédiat, que sera la future ruelle Alma. Bien que sous la responsabilité de l'arrondissement, ces projets serviront l'«art de vivre» des habitants de la Résidence Mile-End. En attendant leur réalisation, une double démarche nous incombe puisque, d'année en années, nous renforçons les marqueurs de certaines appartenances.

Admettons que le parrainage des arbres se rattache autant au verdissement qu'à ce qui est conservation. Si on agrandit la lunette, le défi permet d'y associer poésie/écologie/science puisqu'il s'y trouve une volonté politique d'orienter la population vers des formes de dépistage. Un article récent du Journal Le Devoir représentait cette réalité liée à la participation citoyenne en regard de défis écologiques. En voici un court extrait : «On sait également que les fosses des arbres de rue sont bien trop petites pour permettre leur développement et que cette situation doit changer. Et je trouve important que notre vision de l'arbre passe d'une vision esthétique à une vision axée sur la biodiversité. »1

Je termine en rappelant à ce qui m'apparaît de prime importance pour notre évolution, à savoir l'«élargissement de la participation». Vos collaborations, sporadiques et/ou soutenues, seraient à même de faire apparaître les liens entre l'écologie et l'esthétisme par le verdissement tout en renvoyant à des tâches d'accompagnement dont peuvent avoir besoin les parrains-marraines.

A vous de jouer le jeu du coude à coude lors de moments précis! D'où mon appel à la vigilance pour plus d''accompagnement de la petite équipe « verdissement » d'une saison estivale !

1) Les arbres, les frênes et l'agrile (Lise Gobeille – Le Devoir – Jardins – p. D6 – 3 mai 2015)

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